Le samedi 11 septembre dernier a eu lieu l’activité “Du coup d’Éta t au Chili à la révolte actuelle 1973-2021” organisée en commémoration du 48e anniversaire du coup d’État au Chili. Cela a été l’occasion également du lancement d’une pétition internationale afin d’exiger la libération de toutes les prisonnières et prisonniers politiques et l’approbation avec urgence par le Sénat du Chili du projet de loi d’amnistie pour des raisons humanitaires.
Cette amnistie favoriserait les «personnes qui sont accusées et condamnées pour des faits survenus lors de protestations, de manifestations ou de mobilisations sociales» lors du soulèvement social en octobre 2019 au Chili. La pétition condamne et dénonce la répression policière et militaire et la criminalisation de la protestation sociale, ainsi que la persécution politico-judiciaire de l’État chilien contre les personnes qui revendiquent leurs droits territoriaux et ancestraux et ceux et celles qui exigent le droit à une vie digne. Les violations des droits humains par l’État chilien contre le peuple de la Nation Mapuche ont été systématiques. Ces violations ont revêtu le même caractère contre le peuple chilien lors du soulèvement social de 2019.
La journée de commémoration ainsi que le lancement de la pétition a été possible grâce au travail conjoint du collectif Chili Despertó internacional – Québec, le Comité chileno por los Derechos Humanos-Montréal, le Comité pour les droits humains en Amérique latine CDHAL, le collectif No más impunidad en Chile Montréal, le Collectif Le Droit de vivre en paix Montréal et le Collectif Place de la dignité. Le collectif Chili Despertó internationale se joint aussi à cette campagne afin de diffuser la pétition à l’internationale notamment en Europe et Amérique latine.
La date limite pour adhérer à la pétition est le dimanche 17 octobre à midi. Vous trouverez la pétition en ligne en Français, Espagnol et Anglais. Merci de diffuser largement dans vos réseaux.
Pour des signatures individuelles: https://www.change.org/p/prisonni%C3%A8res-et-prisonniers-politiques-au-chili