Le 23 septembre, 9h30, au Cégep de Saint-Jérôme (455, rue Fournier, Saint-Jérôme)
Le 23 septembre, rejoignez-nous dans la rue!!! À 9h30, nous nous mettrons en marche dans les rues de la ville, avec des visites d’alliés et d’adversaires prévues à différents endroits et établies en fonction des deux grandes revendications de la journée, soit la sortie des hydrocarbures et la taxation de la richesse pour renforcer le filet social. Habillez-vous en VERT!
La crise climatique s’accélère: sécheresses, canicules, tornades et autres événements extrêmes se multiplient partout dans le monde, alors que nous sommes à peine à 1,1 degré de réchauffement planétaire. Seul un virage radical peut désormais nous permettre d’éviter le pire. Soyons nombreux et nombreuses à exiger des partis politiques des solutions concrètes pour sortir rapidement des énergies fossiles et soutenir les personnes les plus touchées par les conséquences en réinvestissant dans le filet social.
Les communautés autochtones, migrantes et racisées, les organisations syndicales, les organismes représentant les personnes sans emploi ou en situation de pauvreté doivent être au cœur des décisions qui façonneront notre avenir collectif. La transition écologique passe par le renforcement des droits humains, dont ceux des travailleuses et des travailleurs, par la lutte à la pauvreté, par la souveraineté des nations autochtones, par la régularisation des personnes sans statut et par la lutte contre le racisme systémique, qu’il s’agisse de celui qui sévit ici même, ou de celui qui nous amène à ignorer la détresse des pays du Sud, qui subissent déjà de plein fouet les impacts du dérèglement climatique.
NOUS DEMANDONS une sortie complète des énergies fossiles d’ici 2030. Le Québec a fermé la porte à la production, mais rien n’est envisagé pour mettre un frein à notre consommation, bien que nous ayons de l’énergie propre en abondance. Nous pouvons arrêter de consommer du pétrole et du gaz dit « naturel », et nous devons le faire de toute urgence.
NOUS DEMANDONS une taxation massive de la richesse et un réinvestissement massif dans les programmes et les services sociaux. La transition écologique ne doit en aucun cas se faire sur le dos des personnes vulnérables. Au contraire, elle doit être l’occasion d’enfin corriger des inégalités systémiques et d’offrir à tout le monde des conditions de vie décentes.